SOMMAIRE :
Le KALAHARI
Piper’s Pan

Notre parcours dans la réserve
De Sunday camp à Piper’s Pan

La piste tracée en vert
Nous avons quitté "Sunday camp" en passant par "Dèception Valleyv", pour nous diriger vers Piper’s Pan qui est situé à 137 km de Sunday. Nous avons traversé "Déception Valley", direction →"Letlahau Pan". Sur cette piste jusqu’à la jonction de "Piper’s Pan" / "Tau Pan" elle est très accidentée. Vous avez des ornières (en argile séché) plus ou moins profonde, qui se sont formées par le passage des 4X4 en saison des pluies, sur une bonne partie du trajet. Une piste difficile en saison sèche, puisque nous avons roulé très souvent au pas, afin de ne rien casser. Car certaines ornières étaient très profondes : le 4X4 bouger dans tous les sens. De "Déception Valley" →jusqu'à la jonction nous avons mis 4h, en comptant les arrêts photos et la pause déjeuner au point d'eau "Letiahau". Un super coin, avec des Springboks partout.
En saison des pluies, elle doit être impraticable d’ailleurs la carte Shell en parle, une carte indispensable pour les pites du Botswana. Ensuite jusqu'à "Piper's" Pan aucun problème, nous sommes arrivés vers 15 h à destination. Les paysages sont fabuleux, nous avons traversé des étendues infinies de savane herbeuse.
Il faisait une chaleur d'enfer ! Aux heures les plus chaudes de la journée, la moindre petites parcelles d'ombre étaient occupées par les animaux.


Sur la piste nous menant à "Piper’s Pan" un Otocyon nous observe, les deux autres se cachent derrière les herbes jaunes, ils se fondent parfaitement dans le paysage. En arrivant sur notre emplacement de camping (CKPIP01) un gros lièvre (Scrub Hare) a traversé le terrain tranquillement. L'emplacement n'est pas très clean ! Certaines personnes laissent des papiers derrière eux, y compris du papier aluminium dans les herbes !!!
Cette emplacement, nous ne l'avons pas trouvé terrible par rapport aux autres campsites. Il est étriqué , la vue sur le pan est masquée par des buissons, de plus, il est éloigné du point d'eau. Pour les sanitaires : ils sont au dessus sur un autre terrain, entouré d'arbustes épineux. Déçu par le campsite (CKPIP01) nous décidons de passer la nuit sur le pan au bord du point d’eau. Nous laissons notre table et les chaises à notre emplacement de camping, et bien sûr, les toilettes et le feu de camp se passe ici. Cependant, nous n'avons pas fait de feu ce soir là, nous avons mangé dans notre véhicule au bord du point d'eau.
Nous avons installé la voiture à une dizaine de mètre du point d’eau, afin que les animaux ne soit pas gêner pour venir s'abreuver. Nous assistons à un magnifique coucher de soleil, puis nous mangeons dans la cabine de la voiture notre bol de couac (semoule de manioc) mélangé à une boite de sardine pimenté. Le lion ne viendra pas ce soir ! Nous avons l'espoir qu'un fauve pointe son museau, rien du tout, quelques oiseaux uniquement. Nous avons regagné notre tente avant la tombée de la nuit, et, nous nous sommes endormis sereinement.

Vers quatre heures du matin, j’ai été réveillée bruyamment par un puissant bruit d’eau. Je me suis empressée de secouer JP en lui disant : « réveille-toi, un animal est en train de se baigner dans le point d'eau » !
À travers la moustiquaire avec sa lampe torche, il a éclairé le point d’eau, quelle surprise lorsque nous avons découvert quatre éléphants au milieu de l'eau. Ils s'aspergeaient d'eau à profusion avec leur trompe d'où le bruit. Aussitôt, nous avons éteins la lampe afin ne pas les déranger, nous nous sommes contentés de les écouter sans faire de bruit. Au bout d’un certain temps, ils sont partis discrètement, tout doucement en passant à quelques mètres de la voiture.
À six heures du matin, nous avons décidé d’aller prendre notre petit-déjeuner au campsite, car il n’y avait plus un seul animal autour du point d’eau. JP se trouvait derrière le véhicule en train de fermer la tente, et, j’allais juste monter dans la voiture ; alors qu’au loin trois formes marrons s’avançaient vers nous.
Au début, je me suis dit : « encore des biches », cependant à mesure que les silhouettes s’avançaient vers nous, non seulement, elles n’avaient plus l’aspect d’une biche, mais j’ai reconnu très vite la démarche allongée et souple d’un fauve. À ce moment là, je ne me suis pas précipitée dans la cabine du 4X4, afin de m’enfermer ou de récupérer rapidement ma caméra. J’étais comme hypnotisée par les trois lionnes qui cheminaient majestueusement vers nous.

Je n'ai pas hurler ou crier "des lionnes ! ", j’ai appelé à trois reprises JP, lequel était toujours à l'arrière du 4X4 en train de s'acharner à fermer le toit de la tente. Il c’est enfin décidé à me rejoindre, alors qu'elles n’étaient plus qu’à une vingtaine de mètres de nous. Nous avons sauté dans la voiture et nous avons pris nos appareils (photo et caméra). Une fois en sécurité dans la voiture, j'avais la crainte d'ouvrir complètement la vitre : comportement complètement contradictoire. Un des plus beaux moments de ma vie !!!

Le CKGR (Nord) : la réserve qui m’a le plus envoûté, elle est captivante. Le Kalahari possède une beauté singulière, avec ses paysages de savanes herbeuses à perte de vue. Mes plus gros « Coups de cœurs » dans la réserve ce sont : « Piper’s Pan » et « Motopi ». Vous êtes loin de tout, et très, très peu de touriste, pendant que nous y étions, nous n’avons croisé personne durant ces deux jours.
En 2019, nous allons faire la traversée du sud au nord du CKGR, nous nous languissons de retrouver ces deux pans . Pour ma part, c’est l’épisode des lionnes le moment le plus fort de notre périple 2018 au Botswana.
Le lendemain, nous avons quitté Piper’s Pan en direction de Motopi .